Ile de Clio, les Docks

La boule affiche « Bienvenue, Véga! », recule et lévite un peu au-dessus de moi. Ce doit être ça, une arkéone. Elle est toute ronde et a la couleur du cuivre. Je me demande bien où je suis...

En face de moi s'étend la mer, à perte de vue. J'adore la mer, et pourtant maintenan,t elle me fait un peu peur. Je suis sur le quai d'un port, des gens s'affairent autour de moi sans me prêter attention. La plupart d'entre eux vont et viennent entre les docks et les bateaux, les chargent ou les déchargent, hurlent pour faire passer les ordres et aident à faire passer des caisses de marchandises.

Un docker passe près de moi.

-Euh... s'il vous plaît?...

-Euh... Effectivement, c'est le cas de le dire, dis-je ironiquement.

Je regarde les prisonniers défiler sous haute surveillance en cherchant un moyen de justifier ma présence ici.

En fait, il n'y a rien à justifier. Je viens de me rendre compte que je n'ai rien marqué sur la vie de Véga ente le naufrage et les 25 ans qu'elle est censée avoir maintenant. L'erreur que je commets habituellement en adaptant trop vite un personnage à une histoire.

-J'ai rendu visite à une amie, j'avais envie de voir l'océan avant de rentrer chez moi. Qui sont tous ces gens?

MJ :
Le gars vous regarde, asquiece à cotre réponse d'un air entendu avant d'ajouter :
"Ca svoit que vous êtes pas dla région.
Ce sont les offrandes au seigneur Roth."

Il regarde à droite puis à gauche. Au loin, vous pouvez entendre la fanfare. Sur un ton tribal, elle avance toujours doucement. Le docker semble alors paniqué. Il recomme son jeu de regard comme s'il craignait d'être entendu. Son regard est alors envahi de terrible tourment.

Il vous invite alors à le suivre chez lui, ce que vous faites sans aucune hésitation. Vous avez beau vous méfier, votre curiosité l'emporte.

Vous entrez alors dans une maisonnée agréable aux odeurs de poissons. Une vieille table trône au centre de la pièce et vous pouvez remarquer qu'il n'y a que très peu de meubles. Il vous invite à vous assoeir tandis que sa femme vous apporte un peu de thé.

Il commence alors son récit.
Sa femme, méfiante, se dirige vers les volets et les ferme tout en déclarant :
"D'toutes façons, c'est l'heure d'la sieste, ca paraîtra pas trop bizarre"

Le docker commence alors son récit :

"Sachez ma ptite dame, qu'ca fait vingt ans qu'on est coincé dans la région. Votre amie vous en a ptet pas parler mais voilà. Un homme dangereux avec sa bande de cabots s'est présenté en tant que gouverneur machintrucmuche. Enfin bref, un truc bien incompréhensible.
Il s'est déclaré chef de notre bourgade et nous soulève des impots. Chose qui n'existait pas de ma jnesse. Oh ca oui!

Il a prit alors le contrôle dla région.

Oh vous savez, ce n'est pas la ville la plus instruite dans ce paradis de science, ptet ben incapable de calculer le cosmachin du trucbidule muche, mais en pêche, en astronomie et en marée, y a pas mieux qu'ici..
Ptet pour ça qu'on a pu rester dans ce paradis de science..
Enfin bref!
Toujours est-il qu'ces pigeons des hautes université nous tolère, mais nous méprisent et nous prennent pour des culs terreux et sous ce prétexte ne vienne pas nous aider.

C'est une excuse bidon, ca jvous l'dit. Mais en vérité, zont peur. Peur de cette bande de canaille. Ouep!

Sauf que maintenant on attend. Souvent, des gens sont arrêtés au pif au mètre, comme les gars de t'à l'heure. Ouep! Vont finir pendu, ca j'vous l'dit!

Misère, en plus qu'ils nous prennent nos boeuf, pourquoi nous prennent-ils nos hommes?


Si seulement quelqu'un pouvait nous en débarrasser, on le paierait cher, oh oui, mais on srait bien tranquille! Ah cqui nous manque... C'est des héros, ou des mercenaires! Quoique les merco sont tet plus fidèles. Au moins ils sont po difficile à cerner! Zont pas de grande 'zidéologies".

Vous m'avez l'air costaud dis-donc vous."

Une arkéone s'approche de vous, sur son écran, vous pouvez désormais lire :

Costaud, moi? Je n'arrive même pas à soulever un sac de ciment!

Une arkéone s'approche. Ah, oui, c'est vrai. Peut-être qu'en tant que Véga, j'ai plus de force qu'avant. Je suis maintenant censée savoir me battre et utiliser un fouet. J'en ai un en guise de ceinture, comme je l'ai marqué.

Mission proposée: libérer les villageois du joug de Roth. Récompense et tout et tout, je m'en fiche, ce n'est pas ça qui m'épargnera si je foire. Et si je meurs dans ce jeu, je meurs vraiment?

Je secoue la tête. Ce n'est pas en me posant des questions que l'histoire va avancer.

Je touche sur l'écran le bouton inscrit « oui » et me tourne vers le docker:

-Je ferai ce que je peux pour vous aider. Vous pouvez me donner plus de détails?

MJ :
L'arkéone s'en va tandis que le docker continue.

"Roth vit actuellement sur une île pa loin de l'île de la grande Clio [Niark XD]. Mais faites gaffe, il possède sa propre troupe et est prêt à tout pour se débarrasser des gêneurs. Attendez."
Il sort une carte et pointe son doigt au nord de la seconde île.



"C'est ici. Faites zattention. Pasqu'en plus des foutus chiens de ce tyran, il y a des tas de bestioles dans la mer. J'vous conseille d'y aller en bateau. A la nage, ca risque de faire moyen!"
Jvous conseille juste une chose ma ptite dame. N'y allez pas seul.
Trainez dans les rues, vdevriez bien trouver une bande de jeunots en quête d'aventure!"

Je remercie le docker de son hospitalité et sors.

J'arpente les rues en répfélchissant à ce que je pourrais bien avoir besoin. Entre du matériel, du renfort et des informations supplémentaires, je ne sais pas trop par où commencer. Peut-être le bateau.

Je me dirige vers le port et flâne un peu. La proximité de l'eau me met mal à l'aise, au point que je triture mon fouet et le serre au maximum autour de ma taille. Je pose par-ci par-là des questions sur le devenir des bateaux, en espérant qu'un capitaine me dise: "il est libre".

Je discutais avec un marchand sur ses expéditions prochaines:

-Z'allons vers le désert de glace. Vous voulez qu'on vous emmène? s'enquit-il, l'air lubrique.

Je me remémore brièvement la carte du monde.

-Le désert de glace... Vous allez vers le sud? Ma destination n'est pas très loin au nord.

-Alors j'peux pas vous aider, ma p'tite dame. On est en retard, on peut pas se permettre de faire des crochets. Si un de mes compagnons accepte, il vous fera payer au prix fort. Ouaip! C'est ça, l'commerce. Et z'avez pas l'air d'avoir un sou. J'ai entendu parlé d'un gars qui cherche un équipage. Pourriez peut-être lui parler.

Ni une, ni deux, je vais à l'endroit que le marchand m'a indiqué.

L'endroit est bondé avec es gens de tous horizons. Je trouve assez facilement une pancarte marquée "recherche équipage". Le garçon qui est derrière est plutôt mignon. Je ravale ma soudaine timidité et m'avance d'un pas maladroit:

-Bonjour! Si vous recherchez un équipage, c'est sans doute pour une expédition. Où comptez-vous aller?

-Si vous voulez me tester, allons-y, dis-je en voyant la place.

Ce doit être un parfait terrain d'entrainement pour les apprenti mousses tel que je semble vouloir montrer être. Les mains de mon lascard sont assez abîmées pour prouver que la vie sur un navire est rude et sa cicatrice fait foi de la recherche d'aventure.

Je me demande quelle aventure il recherche. Ce serait trop beau si...

Je marque une pause:

-Si vous cherchez une aventure... j'en ai peut-être une à vous proposer.

Tout est tellement soudain que je ne sais plus quoi faire. Devant mon hésitation, mon adversaire en profite pour taillader horizontalement l'air. J'ai juste le temps de m'accoupir et de décrire un large cercle avec ma jambe qu'il évite d'un bond.

Entre deux esquives, je parviens à deviner comment mon fouet est attaché à ma ceinture, le dégage, le déploie et claque l'air.

Il fend à nouveau l'air. Je m'écarte assez pour enrouler le fouet autour de la cheville et faire tomber l'escrimeur en tirant sèchement.

Je saute sur le côté et me rétablis. Pas le temps de réfléchir: c'est lui ou moi et j'ai besoin de lui.

Je pourrais utiliser mon fouet qui est encore attaché à sa cheville... Et puis non.

Il est encore par terre. Je cours derrière lui avant que ses flammes ne m'atteignent. J'attrape le bout du pommeau encore libre et force la lame à venir au près de la gorge du jeune homme.

Contrairement à toute attente, il vous sourie. Se relève et déclare d'un ton joyeux :
"Alors, quelle est donc cette quête?"

Il passe la main à son coup et grimmace, encore une fois, il regarde du coté de Clio. Cette fois-ci la jeune femme se lève et vous rejoins. Elle lui lance un regard pointu dont vous ignorez la signification.

"Je vous présente le chef du navire. Mlle Corinne Lebôt. Mlle, voici notre nouveau passager."

La jeune fille hésite à retirer son bandana et vous tend la main.
Ses yeux pétille de malice et elle enlève finalement son couvre-chef.
Elle est blonde, les yeux marron et semble avoir entre 15 et 17 ans.. Elle a une ressemblance notable avec une jeune fille de quatorze ans disparue il y a quelques années et dont on a pas retrouver la trace. Pas une ressemblance flagrante mais un air de déjà vu.

"Enchantée mademoiselle. Ou devrait-je dire Vega Aquila
Je vois que vous avez bien ammocher Edouard. Je vous félicite, ce n'est point un débutant. "

Celui-ci était en train de se soigner.
[HJ : Tu n'as jamais vu Clio, mais tu as entendu parler sur Terre de la disparition de Corinne (Clio) ]

Elle connait le nom de mon personnage alors que je ne lui ai rien dit. Non: elle connait mon nom. Elle ne doit pas avoir un petit rôle dans l'histoire.

-Vous n'avez pas idée de tout ce qu'on peut faire avec un fouet, fais-je innocemment. J'ai juste été plus maline.

Je me tourne vers Edouard et lui demande:

-Sans rancune?

-Sans rancune, répond-il en souriant tojours.

Je fais face à la jeune femme. Je penche la tête, la dévisageant. Je l'ai déjà vue quelque part, mais où?

-Excusez-moi... Nous ne nous serions pas déjà rencontrées?

J'ai touché une corde sensible, on dirait. Je n'insiste pas.

Je croise les bras en comprenant que je n'ai pas affaire à n'importe qui.

-Vous connaisez mon nom sans que je ne me présente, vous connaissez ma quête... ne me donneriez-vous pas d'autres tuyaux, non plus? fais-je avec un air faussement suspicieux puisque j'ai démasqué la demoiselle.

Dans l'attente d'une réponse, je récupère mon fouet et le rattache à ma ceinture grâce à un système de boutons pressions. Quoi qu'il en soit, je devrait bien mener la quête par moi-même, assistée ou pas par une instance supérieure.

Je la vois s'éloigner avec étonnement.

-Je me tairais la prochaine fois... J'aurais au moins pensé qu'elle nous souivrait pour constater directement comment je me débrouille, sans pour autant m'en dire plus.

Directe et la plupart du temps maladroite. Tout le portrait de Véga... Je pousse un gros soupir.

-Bien, puisqu'il faut établir un plan...

Je me gratte la tête puis baisse le regard sur ma poitrine. En concordance avec ce que j'avais écrit, je suis plate comme une planche. Je parie que je peux prendre une voix grave.

-Déjà, il faut que je me trouve des vêtements. Fille de joie, ça n'ira pas vu mon physique. Prisonnier ou même officiel, ça irait mieux.

Edouard m'écoute raisonner à voix haute. Je réalise que je n'ai aucune informations sur les moyens que j'ai à disposition. Je lui demande:

-Vous avez déjà un équipage? Quand peut-on appareiller?

(désolée pour le double post, sinon ça passerait inaperçu)
************************************************

- L'équipage est complet, nous pouvons partir de suite, répond Edouard. Que souhaitez-vous faire?

-Chercher des vêtements et récolter des informations sur Roth.

-Roth? Il est concerné par votre quête?

-Oui, je dois le vaincre.

Edouard marqe une pause.

-Mademoiselle Lebôt vous aurait été d'un grand secours.

Le ton et le sérieux dont il fait preuve me confortent dans l'idée que j'ai fait une très grosse bêtise.

-D'accord, j'ai compris, lâché-je.

Je cours sur les traces de la Maîtresse du jeu en espérant la rattraper.

[Désolée pour l'absence ^^' ]

Clio s'était dirigée avec lenteur, ne sachant pas si la jeune joueuse allait la rattrapper. Le coup était classique et avait fonctionner maintes fois, mais il avait aussi échoué presqu'autant de fois. Celà dépendait de la fierté du Joueur. Chose que Clio n'a jamais pu contrôler. Ses créatures, ca aillait mais le reste...
Elle fit une grimace.

Clo avait fait beaucoup de route quand elle entendit un appel.
Elle se retourna et destina un sourire à Vega.
"Et bien... Vous voilà de retour?"

-Et bien...oui! fais-je avec un sourire crispé. On m'a largement fait comprendre que j'ai peu de chance de m'en sortir sans votre aide. Et vu que je viens d'arriver, j'avoue que votre présence ne sera pas un luxe.

Je reprends ma respiration et demande:

-Vous voulez bien m'accompagner?