Histoire

Vous entrez dans la première pièce du blockhaus de l'Île et vous voyez un livre tant que vous ne l'aurez pas lu rien ne sert d'avancer la porte suivante ne s'ouvrira pas.

Vous vous approchez, la porte derrière vous se referme avec un bruit sourd. Vous vous retournez vivement et vous demandez si vous n'avez pas fais une erreur en entrant. Vous reportez votre attention sur le livre devant vous, il est minuscule, et ne doit pas contenir beaucoup de pages sous sa couverture en cuir vert, dessus est inscrit en lettres d'or le mot "Histoire". Vous l'ouvrez à la première page, celle-ci est jaunit, fragile, vous vous attendez presque à ce qu'elle se désagrège dans vos mains. Le livre doit être vieux, vous vous demandez même si le texte ne sera pas écrit en ancien français ou même en latin, mais il n'en est rien: vous vous rassurez en lisant un bon vieil "arial", bien classique et une mise en page propre. Vous commencez à lire...

Histoire




Il y a peu de temps dans un monde que vous connaissez tous, sur cette Terre si bleu, dans ce joli pays qu'est la France et dans cette agréable ville qu'est Dijon, était assi un petit garçon...

Vous levez les yeux: "C'est quoi ça!" Vous ne vous attendiez pas du tout à lire une histoire pareille. Pendant un instant vous avez envie de refermer le livre, mais en même temps votre curiosité est attisée, vous décidez donc de reprendre.

...un petit garçon qui jouait à un jeu vidéo de dernière génération et dont le prix atteignait lui aussi les derniers chiffres que l'on peut compter sur une calculatrice FX92 collège.
Mais ce n'est pas ce petit garçon qui nous intéresse, notre attention se reporte sur un groupe de jeunes filles, parfaitement anodines assises en face de ce jeune homme, sur le petit banc vert qui lui même était à côté du kiosque, qui lui était sur la place Wilson, qui elle était dans la ville de Dijon, et je vous passe les détails sinon on y est encore demain. Donc! On pouvait dénombrer ces jeunes filles au nombre de trois très exactement, pas plus, pas moins. La première d'entre elle, dont les fesses rebondies reposaient sur le bord du banc, dont on se demandait si elle n'allait pas en tomber, était blonde, et d'ailleurs, le soleil faisait briller ses cheveux à un point tel que l'on aurait cru y voir l'astre solaire lui-même, ses yeux noisette remplis d'intelligence se plissèrent et elle s'adressa à ses camarades:
"J'ai le soleil dans les yeux, on ne peut pas changer de banc?!"
Elle se leva et on pu enfin voir son corps aux formes généreuses, mais dénudé de toute laideur, en effet celle-ci était si bien agencée que, n'importe qui l'aurait confirmé, elle était magnifique. On aurait pu la comparer à "la déesse de Millau", ou à d'ailleurs tout autre tableau de ce siècle (son pseudonyme sera Clio).
"On s'en fout! Et pis tient bouge plus tu me fait de l'ombre, c'est génial."
La chose qui lui avait répondu sur un ton si désagréable était étendue de tout son long sur le banc, ce qui n'était pas très dur étant donné que la jeune fille ne devait pas dépasser un mètre cinquante. Cependant on voyait bien à son visage qu'elle n'était pas plus jeune que les autres. Sa peau blanche comme la craie, contrastait énormément avec ses cheveux dont on ne savait pas si ils étaient châtains foncés ou brun. Elle tourna ses yeux marron vers son amie et même si elle était désagréable on y vit tout de suite que cette jeune fille était tout de même intelligente, comme quoi, l'un n'empêche pas l'autre. Elle se tourna sur le côté, elle avait les mêmes formes que la première mais son corps était peut-être un peu plus musclé. La troisième, allongée sous un arbre près de là, s'adressa à son amie qui venait de se faire rembarrer.
"Vient là si tu veux, et laisse la mauvaise tête tranquille."
La mauvaise tête (alias Calliope)lui tira la langue de telle façon qu'on su tout de suite qu'il y avait de nombreuses années de pratique derrière cet oeuvre, car effectivement, le "tirage de langue" est un art.
Cette troisième était beaucoup plus grande que les autres, son corps fin et élancé lui donnait un air de mannequin. Elle portait une magnifique tignasse brune et blonde au dessus de petit yeux noisette. Sa bouche souriait à son amie blonde et laissait apparaître des dents toutes blanches et un peu écartées; on voyait que cette journée chaude et ensoleillée lui plaisait. Nous l'appellerons Thälie. La petite sur le banc, s'assit et dit en regardant devant elle:
"Regardez là-bas le gosse, il est tout seul, a jouer à un jeu vidéo et les autres du même âge, ils jouent au foot, tu trouves pas qu'il fait pitié?
-S'il est aussi insociable que toi ça ne m'étonne pas, répondit la grande.
-Non je trouve qu'elle a raison, franchement vive les jeux en réseau, au moins tu es avec des gens! s'exclama la troisième
-Ouais c'est vrai"
Avouèrent les deux autres qui pourtant n'étaient pas partisane de ce genre de jeu.
Calliope se leva pour tonner:
"L'idéal ce serait un vrai jeu genre celui où tu incarne n'importe quel personnage, mais vraiment comme dans la vraie vie, un jeu ou c'est toi qui combat, tu n'as pas de manette, c'est vraiment toi! Tu tapes, tu cours, tu grimpes..."
Elle accompagnait ces paroles de gestes et de mimiques dignes d'un clown. Thälie pouffa.
"Tu es folle! T'imagine si tu meurs, c'est affreux. En plus il faudrait entrer dans le jeu, c'est pas possible."
Ses deux amies la regardèrent un sourire aux lèvres.
"Qu'est ce qu'il y a les filles?"
Le lendemain elles se retrouvèrent toutes chez Clio. Elle tapa une adresse sur son super-ordi-hyper-lent, qui met au moins une heure pour charger le jeu de simulation de vie le plus connu au monde. Au bout de quelques minutes une page Web s'afficha c'était une page hideuse blanche sur laquelle était écrite: "Sur la sorcière verte, et au 5x10 de température nord. Vous trouverez la console d'entrée dans le jeu."
Thälie le lut puis demanda:
"Et comment vous avez trouvé ça?
-Oh! C'est simple! C'est Clicli qui a reçu un mail lui disant: "Fais en bonne usage", ça devait être un fana du petit sorcier à lunette pour ressortir cette phrase!
-D'accord les filles. Mais vous-y croyez?"
Les deux autres se regardèrent.
"Bah oui.
-Comment vous pouvez croire à ça, un malade vous a envoyé un truc et vous vous le croyez? Vous êtes née où? Sur Saturne?"
Il y eu un moment de silence, personne ne décrocha un seul mot. Ce fut Clio qui rompit le silence:
"Ecoute c'est tout a fait plausible après tout regarde ça veut dire quelque chose "Sur la sorcière verte", c'est le méridien de Greenwich; "et au 5x10 de température nord" c'est 50° au Nord de l'Equateur.
-Ah oui et ça mène où tout ça? demanda la jeune fille réticente
-Entre l'Angleterre et la France. Ecoute c'est simple on va allé voir et je sais exactement comment on va faire. Tu vas prétexter un voyage en Normandie dans ta famille, et tu nous emmène, là bas on trouve un bateau et on y va!
-Et bah, t'as de l'espoir dis donc, mais bon je suis plutôt pour que vous veniez en Normandie avec moi, les cousins ça va bien deux seconde, mais seulement deux secondes."
C'est ainsi que les trois filles se retrouvèrent quelques semaines plus tard en pleines vacances de Toussaint en Normandie. Elles déambulaient sur la grève. Seule Calli semblait apprécier l'air marin de cette période de l'année, car bien sûr tous les journaux télévisés ne parlaient que du temps magnifique de la toussaint, mais celui ci ne devait pas beaucoup toucher les côtes Normandes:
"Bon maintenant on fait quoi mesdemoiselles? On trouve un jeu et on rentre dedans"?
-Bah maintenant on loue un bateau, annonça la blonde.
-Ok, et comment?
-C'est simple on demande!, tonna la troisième qui se dirigeait déjà vers un bateau de pêche.
Excusez moi monsieur, ne connaîtriez vous pas quelqu'un capable de nous emmener sur une île dont on ne connaît pas la position exacte et dont personne ne connaît l'existence?"
Le marin la regarda d'un drôle d'air et lui répondit carrément:
"Personne jeune fille, vraiment vous avez de l'espoir!"
Et oui elle en avait car elles continuèrent encore un bon moment, sans trouver le moindre marin. Elles finirent par renoncer et s'assirent sur un vieux banc crasseux.
Un jeune homme vint à leur rencontre, un beau jeune homme, c'est
important de le préciser, nous ne le décrirons pas, imaginez le comme vous voulez, mais très très beau en tout cas, après tout chacun son idéal, vous pouvez même l'imaginer en "jeune fille" ça n'a pas d'importance. Quoi qu'il en soit, celui-ci arriva auprès des jeunes filles et les aborda:
"Il parait que vous cherchez un bateau?"
Elles asquiecèrent d'un signe de tête.
"Et bah j'en ai un mais je ne sais pas quoi en faire, alors si vous voulez une balade."
Les trois amies se regardèrent. Puis Calli répondit au jeune homme:
"Euh... tu nous attends deux secondes, faut qu'on en parle."
Elles s'éloignèrent et il s'assit sur le banc en les attendant. Ce fut Thälie qui commença.
"Je pense que c'est louche, en plus ce garçon est trop beau, donc par conséquent ça veut dire qu'il y a un truc qui cloche, c'est pas clair.
-Je suis d'accord c'est pas clair, mais en même temps il a un bateau, il nous le propose gentiment, et en plus il est canon, même si c'est bizarre franchement on serait bête de ne pas...
-Oui Clio à raison, on devrait quand même en profiter, mais attention, il est pour moi! murmura Calliope
-Ah non dans ce cas là il est pour moi, rétorqua Thälie.
-Attends il y a cinq minutes tu disais qu'il était louche! Non, il est pour moi, ne discutez pas."
Elles continuèrent de se disputer 3 petites minutes, puis revinrent le voir, et acceptèrent son offre. Le rendez-vous fut fixé le lendemain.
Elles s'étaient levées tôt le matin et avait rejoint le bel apollon près de son grand voilier aux voiles blanches. Bon, d'accord c'était un petit voilier, mais il était quand même joli. Ils avaient pris le large et étaient à présent en pleine mer. Ils cherchèrent pendant plusieurs heures leur île, et le soir venu, lorsqu'ils allaient abandonné Calliope lança:...

Vous levez les yeux du livre: Oh quel suspens, on se demande ce qu'il va se passer!!!

...Calliope lança:
"Là normalement c'est le moment où on trouve l'île parce que on commence à désespérer."
Et malheureusement pour elle cela n'arriva pas, et on remit la suite des recherches au lendemain.
Le lendemain il ne restait plus beaucoup de lieux à visiter, et en peu de temps ils trouvèrent une île. Elle s'élevait très peu au dessus du niveau de la mer, sa superficie ne devait pas être très grande et on ne voyait que quelques brins d'herbes et, au milieu, imposant se dressait un blockhaus en béton armé, un gros blockhaus de la seconde guerre mondiale, mais pas comme ceux que l'on connaît, car celui ci n'était pas tagué. Elle débarquèrent sur l'île, et le beau jeune homme leur dit qu'il reviendrait les chercher le soir, même si les filles n'étaient pas très contentes de le voir partir elle le laissèrent s'en aller.
Elles entrèrent dans le blockhaus, et traversèrent trois salles vides, puis arrivèrent à une quatrième où se trouvait une énorme sphère elle s'approchèrent, posèrent leurs mains sur cette sphère et furent entraînées à l'intérieur.









Elles se retrouvèrent dans une autre salle remplie d'écrans de contrôle, mais dans laquelle se trouvait également une table de dessin des instruments de musique et un tas d'autre truc qui ont un rapport avec l'art. Le grand écran qui se trouvait sur le mur du fond s'alluma et entama son texte d'une voix monotone:
"Bienvenue, jeunes demoiselles! Bienvenue dans le jeu! Je vois que vous avez trouvé mon île! Sachez qu'ici jeunes filles vous vous nommez Clio, Calliope et Thälie.
-Fun! ne pu s'empêcher de lancer Calli.
-Oui, si vous voulez... Quoi qu'il en soit comme vous êtes les premières vous allez être élues maîtres du jeu. Votre but va être de créer ce monde, son relief, ses règles, ses monstres, la musique qui animera le jeu, les graphismes et tout le reste.
-Quoi, mais comment on va faire on a jamais fait ça de notre vie!!! s'inquiéta Thälie.
-Ne vous inquiétez pas je vous aiderai. Et de plus vous aurez le droit à vos arkéones.
-Nos quoi? demanda Clio
-Vos arkéones, des sphères vous permettant de communiquer avec n'importe quelle personne que vous connaissez...
-Fun!!!
-Arrête avec tes "fun", t'es lourde.
-Oh ça va je me tais!
-Bon quoi qu'il en soit.
-Et toi arrête avec tes "quoi qu'il en soit"!
-Pardon, jeunes filles, vous n'êtes là que depuis quelques minutes et vous vous permettez déjà de m'agresser, mais pour qui vous prenez vous?
-Pardon, répondirent elles en coeur!
-Bien, reprenons, vous pouvez commencer tout de suite...
-Et nos arkéones?!!!
-Ah oui, tenez."

Trois sphères sortir d'un orifice prévu à cet effet une or, une argent et une bronze, qui se dirigèrent chacune vers Calliope, Clio et Thälie.
"Ces arkéones sont spéciaux, les autres sont de couleurs normales, ils n'y a que ceux-ci qui sont particuliers et ce sont les votre, ceux des maîtres du temps. Je vous laisse découvrir par vous même leurs fonctionnalités. Il se fait tard et je pense qu'une nuit réparatrice vous ferait du bien. N'hésitez pas, les arkéones vont vous mener chacune dans vos appartement, je vous souhaite une bonne nuit mesdemoiselles.
-A vous aussi...
-Enfin si vous dormez!"
Les trois jeunes filles furent conduites vers le Sud dans un long couloir, arrivé à un embranchement l'arkéone d'or emmena Calliope à l'Ouest, l'arkéone d'argent dirigea Clio au Sud et l'arkéone de bronze fit bifurquer Thälie à l'Est. Lorsqu'elles pénétrèrent dans leur appartement; quelle ne fut pas leur surprise, elles découvrirent toutes, le mobilier dont elles rêvaient. Sur la table se trouvaient de la nourriture et une longue chemise de nuit. Elles dormirent bien et le lendemain elles se retrouvèrent dans la salle de contrôle. La voix du jour d'avant retentit:
"Bonjour, aujourd'hui nous avons du pain sur la planche, il faut commencer à créer le monde!"
Et elles passèrent leur journée à dessiner, créer, chanter, et Cali réussit même à danser alors que bien évidemment cela ne servait à rien. Quoi qu'il en soit à la fin de leur journée les filles étaient extenuées, mais elles avaient enfin réussit à faire une carte, une carte du monde, une carte de leur monde:
"Je pense que cela serait quand même bien de lui trouver un nom à ce monde! lança soudain Clio
-Ah oui, c'est sûr.
-Je vous propose d'aller vous restaurer, et puis d’aller vous coucher, nous verrons cela demain." leur répondit l'ordinateur avec toujours cette même voix monocorde.
Les jeunes filles suivirent leur arkéone jusqu'à une immense pièce au milieu de laquelle se dressait une table remplie de victuailles.
"Mais c'est qui qui fait tout ça? demanda Cali
-Je ne sais, pas mais moi qui ne fais jamais mon lit, après avoir pris ma douche quand je suis revenue il était nickel! releva Thälie.
-Quoi! Tu ne fais pas ton lit! Feignasse, remarque s'il y a quelqu’un pour le faire à ma place, je crois que moi aussi je vais adopter la feignasse attitude!
-On demandera demain à MÔnssieur l'ordinateur!"

Le repas terminé elles retournèrent dans leurs chambres et passèrent de nouveau une nuit très agréable.
Quand elles se retrouvèrent dans la grande salle des ordinateurs, le lendemain, elles posèrent leur question à la voix qui leur répondit:"C'est un secret que vous n'éluciderez jamais!
-Génial la réponse!"
Elles se remirent au travail et le monde continua de se créer ainsi que ses règles, ses créatures, ses contraintes etc...
Le chaos qui vint ponctuer la journée fut la discussion qu'elles eurent autours de la table le soir venu.
Clio qui apparemment n'était pas très intéressée par la coupe de cheveux des Frères Scott (sujet qui occupait ses amies à ce moment là) demanda sans prévenir:
"Dites, vous croyez qu'on va rester ici toute notre vie?
-Hein? Pourquoi tu demandes ça?
-Bah elle n'a pas tord franchement! Mais moi je m'en fiche je suis mieux ici que chez moi!" lui répondit Thälie.
C'est la phrase qui clôt cette minuscule mais très importante conversation.
Les jours suivants elles posèrent encore une fois la question de Clio à la voix; mais cette fois ci celle-ci répondit de manière beaucoup plus explicite:
"Oui
-Pardon?
-Oui. Vous devez rester ici.
-Mais nous ne reverrons plus jamais nos familles?
-Non.
-A présent ce monde est le votre vous en êtes les maîtres, vous allez y régner, des milliers de personnes entreront dans le jeu pour jouer mais aussi sûrement pour vous connaître vous. Les reines du jeu!
-Je ne suis pas d'accord!
-Tu n'a pas le choix."
Après cette réponse Calliope sortit en claquant la porte qui heureusement pour elle était solide, Clio tomba avec fracas sur sa chaise, et heureusement que Thälie se rattrapa au tableau de contrôle sinon elle se serait sûrement écroulé.
"Mais dis moi Thälie, n'as-tu pas dit hier que tu préférais ce monde au tien?
-Oui, je l'ai dit. Mais à y réfléchir, non! Non! Je ne veux pas ça veut dire que je ne reverrais plus jamais Cloclo, Cosmos, ma-jumelle-de-nom, Pépé, Loulou, MargaÛx, M-C. Ni même mini-clown, l'-ambivalence-de-la-malbouffe, Jo et plein d'autre que j'oublie...
-Peut-être viendrons t-il jouer?
-Non. Mais pour hier comment étiez-vous au courant, vous nous avez espionné, vous savez tout ce que l'on fait!!!
-Non, je n'ai accès ni à vos chambres, ni à vos salles de bain, mais par contre je suis dans la salle à manger."
Les filles ne firent plus rien de la journée, on ne revit pas Calliope, Clio se mit sur un ordinateur et joua à Guild Wars toute la journée, quand à Thälie elle trouva un crayon et un papier et se mit à écrire.
Le lendemain aussi ce fut silence radio, et la semaine suivante aussi.
Ce ne fut qu'a la fin de cette semaine que cela se finit. Calliope réapparut et les autres filles se réveillèrent.
"Mon arkéone m'a demandé de me présenter avant hier, sur une fiche, entama la première
-Oui moi aussi. répondit Clio
-Pareil."
Elle se remirent au travail comme si de rien n'était, mais un malaise s'était installé, et il reignait une ambiance très lourde dans l'air.
Ce petit manège dura presque 2 mois. Un matin quand les filles arrivèrent dans la salle aux ordinateurs, maintenant nommée salle de contrôle, la voix se fit entendre:
"Clio... Thälie... Calliope... J'ai l'honneur de vous annoncer que le monde est terminé, vous avez énormément travaillé et à présent je vous propose de le visiter."
Il y eu un grand silence et c'est Clio qui le rompit:
"Génial
-Ouais c'est ça, génial.
-On y va? demanda Thälie
-Ouaip, c'est partit"
Elle partirent vers la porte, puis se retournèrent subitement:
"Euh c'est par où?
-Suivez les arkéones!
-Ah mais oui! On est bête!"
Leurs arkéones les menèrent en dehors du batiment le soleil les éblouit elles n'étaient pas sortit depuis longtemps, d'ailleur elles ressemblaient à des zombies, leurs yeux étaient cernés et elles étaient blanches comme des cachets d'aspirines, des porte de frigo ou même des ***.
Elles s'apperçurent qu'elles se trouvaient sur un île e qu'un immense voilier les attendait:
"Ah celui-là c'est moi qui l'ai inventé", se félicita Clio
Elle montèrent dans le voilié et débarquèrent sur la côte et elle découvrir leur monde se réjouissant du fait que tel ou tel chose était très simpathique, débattant sur un monstre qu'elles trouvaient soit trop fort soit trop faible, car oui, elles pouvaient combattre, le jeu les avaient transformées, elles étaient de grandes guerrières maitenant; et, détail très important, Clio et Calliope n'étaient plus myope, ce qui était ma foi assez agréable.
Elles passèrent près de quatre mois en voyage. Et ramenèrent des carnets dans lesquelles elles avaient noté tout ce qui n'allait pas et elles passèrent encore des mois et des mois à tout changer. Vous allez dire que je ne parle plus de leur problème d'éloignement, et bien c'est parce qu'elles n'en parlèrent plus, bien sûr elles y pensaient très souvent, mais des discutions sur le sujet n'avaient plus lieu d'être. Un matin elles arrivèrent dans la salle de contrôle et appellèrent la voix:
"Ordinateur, tonna Thalie
-Oui?
-Je crois que nous avons fini notre monde.
-Fabuleux, je suis fière de vous jeunes filles, il est parfait...
-Oh non la perfection n'existe pas.
-Alors vous en êtes assez proche!!! Bien! Pour que des joueurs viennent il faut faire de la publicité. 1,2,3 voilà c'est fait, j'ai envoyé quelques mails, et après ce n'est qu'une question de rumeur.
-Alors ça y est Le jeux est ouvert.

Le livre s'arrête là, vous le refermez, et le reposez, la deuxième porte s'ouvre...